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350 | ACTE QUATRIÈME |
Chateaudor. Ecoutes-moi. Tu lui diras tout bas, que je la prie de me rapporter l'écrin avec les diamans que je lui ai confiés.
Frontin. Si monsieur vouloit en même tems me donner les clefs de l’office...
Chateaudor. Pourquoi faire?
Frontin. Pour avoir du café1 et du sucre.
Chateaudor. On ne prend pas du café le soir.
Frontin. Et les liqueurs?
Chateaudor. Tu m’impatiente. Va-t-en bien vite.
Frontin. (Bas, et en s’en allant) Ni café, ni liqueurs, voilà le repas deshonoré, et le maître d’hotel aussi. (il sort)
SCÈNE VIII.
Chateaudor.
Si je puis obtenir la main de mademoiselle de Courbois, si les conditions que j’y mettrai me sont accordées, mon bonheur sera assuré d’un coté, et ma vengeance sera complète2 de l’autre.
SCÈNE IX.
Chateaudor, Dorimène.
Dorimène. Je viens de rencontrer Frontin en bas de l'escalier.
Chateaudor. Et les diamans.....
Dorimène. (Tirant l’écrin de sa poche) Les voici; je venois vous les remettre, car pour mademoiselle Léonor, il n’est pas possible de les lui faire accepter.
Chateaudor. (Prenant l'écrin) Tant mieux. Nous voilà d’accord. J’ai une confidence à vous faire.
Dorimène. Vous savez combien je m’intéresse à tout ce qui vous regarde.