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très morale, coraposée par un Italien. Cet Italien est fait pour donner dans tous le pays des modèles du bon goût. Le vieux malade avait déjà lu cet agréable ouvrage. Il remercie l’auteur avec la plus grande sensibilité...." (lett., del 4 aprile 1772, al Gold, in riscontro alla lettera già cit.).

Se il Fréron non aveva saputo finire il suo articolo sulla commedia goldoniana senza una vigorosa zampata al Diderot, il Palissot, altro nemico degli enciclopedisti e in ottimi rapporti col Goldoni, chiude il suo con una botta al Voltaire. Detto che Geronte deriva dal Freeport della Scozzese (vedi sopra) aggiunge: "Mais la conduite de sa pièce, la verité des situations, celle du dialogue, enfin les détails sont à lui; et ce que n’a jamais fait Voltaire, quoiqu'il l’ait tenté plusieurs fois, non seulement Goldoni a fait une bonne comédie, mais ce qui est plus remarquable encore, une comédie purement écrite dans une langue qui n’était pas la sienne" (Oeuvres complètes de M. Palissot. Paris, 1809, voi. IV. p. 348-350).

L’ottima analisi del Burbero che accompagna la ristampa della commedia nel Répertoire du théâtre francais del Petitot (1818, Comédies, vol. XVII, p. 459-461) ne mette in valore - come a rari critici accadde - uno de’ particolari più felici: "Le petit épisode du projet de mariage d’Angélique avec Dorval est heureusement inventé; il donne lieux a la scène charmante ou cette demoiselle demande avec tant de modestie et de finesse le nom du jeune homme. Le rôle d’Angelique est un des plus agréables qui existent au théâtre, il étoit impossible de mieux peindre la naiveté, la reserve et l'innocente adresse d’une demoiselle bien élevée". Gli sembrano venute meglio le parti serie che le comiche, ma "tout est naturel et vrai dans le B. b.; la sensibilité et la gaieté y sont doucement excitées; et cette pièce, quoique d’un rang inférieur à nos chefs-d’oeuvres est un des ouvrages les plus agréables du répertoire du théâtre francois". Notevole anche per un accenno alle relazioni culturali tra i due paesi questo giudizio di Eugenio Scribe (Saggio che precede il théâtre d’A. Nota et du comte Giraud, Paris, 1839, I, p. 37): "Voilà donc ces deux nationalités si longtemps separées, si longtemps opposées l'une à l’autre, qui se trouvent enfin réconciliées et réunies, et formant, pour ainsi dire, alliance dans un seul homme, dans l’auteur du Bourru bienfaisant! Goldoni avait voulu débuter, dans la patrie de Molière, par une comédie de caractère; et sans être un ouvrage de premier ordre, on ne peut nier cependant que cette pièce ne meritât, à plusieurs égards, l’accueil honorable, qu’elle reçut d’une nation qui dispensait alors la renommée! Celle de Goldoni s’en accrut et brilla d’un nouvel éclat aux yeux de ses compatriotes, qui, dès ce moment, abandonnèrent pour jamais les fables de Carlo Gozzi....". Per tutto l'800 in volumi e articoli francesi di storia e critica teatrale Geronte segue il suo creatore come l’ombra il sole. L’Etienne {Histoire de la litt. italienne, 1875, pag. 541) considera il Burbero una delle più belle commedie goldoniane e ammira la duttilità onde l’ingegno dell’autore si piega alle esigenze di un pubblico straniero. A un giudizio del Sarcey che in una "brillante" conferenza d’introduzione al Molière goldoniano, dato all’Odéon (16 dicembre 1897), ricorda B. b. di passata, giova applicare l’oraziano desinit in piscem... " Il B. b.. ebbe un successo enorme: anzitutto era una