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LE BOURRU BIENFAISANT | 181 |
ACTE SECOND.
SCENE PREMIÈRE.
Dorval, monsieur Géronte.
M. Géronte. Allons jouer, et ne m’en parlez plus.
Dorval. Mais il s’agit d’un neveu.
M. Géronte. (Vivement) D’un sot, d’un imbécile, qui est l’esclave de sa femme, et la victime de sa vanité.
Dorval. De la douceur, mon cher ami, de la douceur.
M. Géronte. Et vous, avec votre flegme, vous me feriez enrager.
Dorval. Je parle pour le bien.
M. Géronte. Prenez une chaise. (Il s’assied)
Dorval. (D’un ton compatissant, pendant qu'il approche de la chaise) Le pauvre garçon!
M. Géronte. Voyons ce coup d’hier.