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Sur les bords de la Seine
Ces bords charmans, tes amours et ta gloire,
Accorde à mes brulans desirs
Le Laurier qu’une fois je voudrois mériter.
Aimable Dieu, rappelle toi1
Combien jusqu’a present, mon zele infatigable
S’est épuisé pour toi. J’ai consumé les nuits
A t’offrir mon encens. Je t’ai sacrifié Les jours les plus beaux de ma vie. |
Quel prix, ou quelle grace ai-je reçus de toi?
Je ne t’implore ici que pour un seul bienfait.
Accorde-le comme grace, ou comme recompense.
Viens d’un de tes rayons eclairer mes talens.
Fais moi plaire à Paris, tous mes voeux sont comblés.
Mais quel rayon d’immortelle lumiere Des cieux descend jusques à moi! |
Pantalon est le premier à applaudir. Silvio et Celio applaudissent de bon coeur. Florinde et Petrone sa conduisent toujours de la même maniere. Florinde qui méprise Clarice, et tout le monde, propose à la compagnie de lui faire connoître un grand morceau de poesie da sa façon, en lisant un madrigal qu’il a composé. Pantalon témoigne du dégout; mais tous la autres font voir un grand désir d’entendre le madrigal. Florinde en sa pavanant, lit ainsi le titre:
- ↑ [nota originale] L’ épithete de Biondo qui est dans le texte, et qui y va très bien, ne seroit point agréable ici.