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1820, estate, alla Scala di Milano, protagonista Carolina Interneiri nella Compagnia di Gaetana Goldoni (Seconda continuazione della serie cronologica delle rappresentazioni... sulle scene... di Milano, 1821, p. 120).

1820, 1 luglio, a Bologna (Giorn. teatri comici, in Bibliot. Teatr. Ven.. Gnoato).

1820, 6 ottobre, a Venezia (stessa fonte).

1821, Compagnia Reale Sarda (cfr. Costetti, op. cit., p. 14).

1825, 18 giugno, a Mantova. La celebre Anna Fiorilli Pellandi, divenuta trapelo d’una povera compagnia di guitti, procaccia nuovi applausi a se alla commedia (Rasi, Il libro degli aneddoti, 1898, pp. 227, 228).

1827, al Teatro Re di Milano, Compagnia Ducale di Modena [Romagnoli-Bon] (I Teatri, I, II, p. 426).

1829, al Teatro Re di Milano, Compagnia Raftopulo. Della protagonista Maddalena Pelzet il Censore universale dei Teatri (18 marzo, p. 86), steso da Luigi Prividali, scriveva: «La di lei eccellenza si è mostrata in tutto li suo splendore in breve intervallo nella D. b. del Goldoni e nella Medea, primeggiando così nella tragedia come nella commedia».

1830, al Teatro Re di Milano, Compagnia di Carolina Internari e Francesco Paladini (Censore, ecc., 19 maggio 1830, pag. 137).

1830, 8 e 15 luglio al Theatre royal Italien [Salle Favart] di Parigi, esecutrice la Comp. Internari-Paladini, ora menzionata. Fu la prima commedia data cola dalla valorosa e animosa artista che s’era voluta presentare nel coturno alfieriano. «On a representé la D. b. de Goldoni - scriveva il Moniteur (9 luglio) - dans laquelle M.me Internari a rempli le principal rôle, rôle long et difficile, avec une rare intelligence, un jeu tres-spirituel et une veritable verve comique. Elle a reçu de tres-vifs applaudissemens». Il 12 luglio lo stesso giornale, in una rassegna [firmata P.] delle recite degli italiani, recava sulla D. b. questa briosa critica: «Il faut bien, on doit en convenir, croire à la mobilité du caractere des femmes italiennes; à ce melange de coquetterie, de vanité; a cette succession rapide de passions, de caprices, qui se disputent dans le même instant leur esprit et leur tête; se faire une idée bien exacte de l’empire qu’elles aiment a exercer sur leurs amants, ou plutôt sur leurs esclaves, pour croire qu’on ne trouve rien d’exageré dans la peinture du caractère de la Dona bizzarra (sic). Il y a dix Françaises dans une femme comme celle-la!... Mais avec quelle adresse l’auteur la place; comme elle anime, fait mouvoir toutes les marionnettes dont elle dispose; qu ’il y a de vie et de dessin dans ces cinq actes. Pas un caractère qui nait une nuance bien marquée et qu’un trait ne révèle; tantôt c’est une espèce de Misantrope, tantôt un baron bavard, importun, une (sic) cavalière servante dont nous n’avons pas de modèle en France, un officier rempli de noblesse, qui cede a l’amour, mais resiste a la coquetterie. Enfin, une sorte de niaise friande en diable du mariage. La dona Bizzara conduit tout le monde; tout le monde est le jouet de ses caprices... Mais notre capricieuse aime sérieusement, et la crainte qu’elle éprouve un instant de perdre le capitaine, suffit pour changer son caractére... à ce qu’on croit. Cette piece a été jouée d’une manière remarquable: M.me Internari (la dona Bizzara) a une intelligence parfaite; sa diction est vive, ses intentions son toujours justes, ses jeux de