Pagina:Giro del mondo del dottor d. Gio. Francesco Gemelli Careri - Vol. VI.djvu/530

482

en entrant en Chine, n’est pas une chose commúne, et il y a icì bien de Missionaires, qui l’admirent. Vôtre exemple animerà sans doute plusieurs curieux a vous imiter. Je me tiendray heureux, si par là, je trouve l’occasion, de voir icì souvent d’honnêtes gens, comme vous; et je me feray un plaisir iìnguiier de les servir en tout ce que je pourray. J’aurois bien voulu vous rendre quelque petit service, mais l’occasìon ne s’en est pas presentée; car pour tonts les rémerciments, que vous me faites, dans la 2. lettre, que vous m’avez fait l’honneur de êcrire, ce sont de purs effets de votre honnêtetè, que je ne meríte point. De mon côté je vous dois de veritábles rémerciments, pour le soin, que vous avez pris à Manille, d’éxecuter les commissions, dont vous avez bien voulu vous charger. J’ay reçeû les pepite de S. Ignace; pour le reste (je veux dire le choccolat, le pulvillo, et le baume) je ne l’ay point reçeu. Le P. Jayme Tarin ne s’est plus trouvé Commissaire, à l’arrivée du vaissau de D. Domingo. Le P. Augustin de S. Paschal, qui a êté au dit vaissau, pour rétirer tout ce, qui leur êtoit addressé; dit. qu’il n’y a point vû ces trois choses. Les uns disent, que peutêtre elles se sont perduës a la Doüanne, où l’on les a fripponné; mais je n’en crois rien, car la doüanne n’est pas un lieu, où les choses se perdent aisement; et le Chinois ne sont pas ordinairement tentez de fripponer ces choses, qui ne sont point a leux usage. D’autres disent, que le P. Miguel Flores, le Procureur de Françiscains de Manille, les avrà oubliées, et qu’elles viendront un’


autre