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Di ENRICO COCHIN
deputato del nord alla camera francese
J’aime trop l’Art Italien, et j’aime trop le Valdarno, pour ne pas m’associer cordialement aux honneurs qui vont être rendus à Masaccio, aux fêtes qui vont réjouir la délicieuse ville de San Giovanni.
On rencontre, dans l’histoire des arts, comme dans celle des états, des hommes privilégiés, qui forcent l’attention, moins encore par leurs singuliers talents, que par l’action qu’ils ont exercée sur les autres hommes. Ils viennent en un moment critique, en un point d’arrêt, où l’esprit humain semble hésiter, s’attarder et chercher sa route.
Ils donnent un nouveau départ, et la direction qu’ils ont indiquée est celle où va s’engager, pour longtemps, la suite des générations.
Tel Masaccio dans l’histoire de la peinture Italienne.
Ce prodigieux enfant, né en l’illustre Vallée de l’Arno, à l’aurore du Quinzième Siècle, apparu un moment, et presqu’aussitôt disparu, a donné pour deux