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Le gouvernement du granduc, auquel nous avons fait pressentir que nous l’aurions volontiers secondé, n’a non plus fait jusqu’ ici aucune demande dans ce sens auprès de nous. Il ne nous conviendrait donc pas d’aller nous jeter dans ces entreprises sans y ètre invités par les intéressés eux-mèmes, et surtout en présence des difficultés qui surgissent déjá du còté de l’Autriche, et de celles plus graves encore que nous devons prévoir et auxquelles nous devons nous tenir prèts á faire face.

Quant aux lombards compromis dans les derniers événements, vous pourrez, en prenant connaissance des documents qui sont entre le mains de S. E. le comte Gallina, vous convaincre que le gouvernement du roi ne néglige rien pour tácher d’adoucir leur sort, et qu’il considère comme un devoir de conscience et d’hon neur de soutenir leurs intérèts autant que les nótres mémes.

C’est avec une véritable satisfaction que j’ai vu dans le postscriptum de votre dépèche précitée, que monsieur le comte Borromée a accepté l’offre de continuer á servir dans la carrière diploniatique, oú ses connaissances et les sentiments élevés qui le distinguent, sont un sur garant de ses succès.

Agréez, monsieur le ministre, les nouvelles assurances de ma considération très-distinguée.

G. de Launay.