Pagina:Gavuzzi - L'Adramiteno e le Favole di Esofago, Torino, Fontana, 1828.pdf/100

FAVOLA XIV.




DELLA BALENA, E DELLA SPINA.


La Baleine est une pastorelle maritime la plus jolie qu’il se renferme dans les viscères de la terre, et la plus belle du siècle avenir. Elle demeure toujours autour du grand clocher d’Auvergne, qu’elle doit épouser le lendemain, et cependant elle est députée à faire l’ointure au pole antarctique chaque trois mois pour faire remuer la sphère oblique à l’environ de la fameuse machine du Sénatus-Consulte Vellejen. Un jour cette agréable Baleine s’approchant à la rive de la mer, il lui sembla de voir un homme habillé d’un habit laid, et de la couleur de la veste de Simon Magus dans la véritable positure d’un homme accourci, qui faisait son bésoin. Elle s’imagina d’abord, que celui-là était Nostradamus, qui donnait à l’estampe les prédictions, qu’il avait promis aux peuples d’Abbeville. Mais après s’être bien nettoyés ses yeux, elle connut que c’était un buisson d’Épines, qui eut dans ce lieu-là sa casuelle naissance, et qui servait de recouvrement aux petits lapins, qui échappaient des mains des chasseurs de la Meufe, et observant ce joli habillement de l’Épines, et tous ces petits clous, qui couvrent son corps, il lui prit envie de changer