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216 | giudizio di pierre dominique |
et Italien, bâtis pour devenir à leur tour des chefs d’école, ils comprennent tous deux la profondeur des traditions, la primauté du spirituel et de l’intellectuel et que la vraie conservation n’est qu’un progrès continu.
H. Carton de Wiart.
Bravo — Paris, 4 Août 1932.
Paris dernier modèle de l’Occident nous a porté, après Léonard de Vinci, une preuve indeniable de la maturité d’esprit de M. Leo Ferrerò. A cette maturité, que l’on rencontre trop rarement, s’allie une imagination de poète et le mélange est des plus attachant. Leo Ferrero s’attache à déterminer, après avoir magistralement tracé le double portrait des civilisations athénienne et romaine, la nature exacte, profonde de Paris, dernier modèle de l’Occident, qui reste ferme et rayonnant au milieu du chaos. Dans ce Paris qu’il esquisse de main de maître, comme seuls savent le faire ceux qui n’y sont point nés, Leo Ferrero nous fait sentir la terrible responsabilité qui incombe à la France, la France trop timide que l’Europe tient responsable de son destin. Son livre est tout entier un réquisitoire, un appel à la fois ardent et mesuré, et en cela il vient bien à son heure. Il est presque une bonne œuvre. En tout cas un livre à lire et à méditer.
Pierre Dominique — Nouvelles Littéraires, Paris, 6 Agosto 1936.
Voici un essai, d’ailleurs tout enrichi de souvenirs, qui constitue le plus beau livre qui soit à la gloire de Paris. Œuvre d’un étranger, elle mérite toutefois d’être mise en pleine lumière à cause de l’intelligence des aperçus, de la rigueur du raisonnement, de la clarté du style. Et puis l’auteur connaît l’histoire, se débrouille parfaitement dans l’amas des faits, néglige le détail, se saisit des grandes lignes et les suit d’un prompt mouvement, voit d’ailleurs tout