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Cher Monsieur,

Sous le nom et l’invocation de Léonard de Vinci, vous placez vers le commencement de votre carrière, un souci et une méditation d’esthétique pure. C’est par quoi finissent (et même périssent) bien des philosophes. Rien de plus noble et de plus hardi.

Vous avez examiné avec une précision et une subtilité remarquables quelques points des plus délicats de ces éternelles recherches qui ont pour objet de rendre le Beau presque intelligible et de nous donner des raison d’en être supérieurement émus.

Mais c’est aller un peu plus avant dans l’imprudence que de me demander d’introduire votre ouvrage auprès du public.

Ce n’est pas que je n’aie par occasion ren-