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(Da una poesia dell’epoca)


Tombe dans l’enfer

Grouillant d’êtres humains
O Russe tu m’apparus
Soudain, céléstial
Parmi de la clameur
Du grouillement brutal
D’une lâche humanité
Se pourrissant d’elle même.
Se vis ta barbe blonde
Fulgurante au coin
Ton âme je vis aussi
Par le gouffre rejetée
Ton âme dans l’êtreinte
L’êtreinte désesperée
Des Chimères fulgurantes
Dans le miasme humain.

Voilà que tu ecc. ecc.