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Onde nasce che lo spediente in discorso è mezzo di moralità a preferenza degli altri; ch’esso applica la forza del credito, sin qui usata per sopperire a guerriere imprese, in un pacifico assunto, quello di favorire la produzione col renderne men costosa e più facile la creazione; di migliorare la distribuzione e diffusione della generale ricchezza; di facilitare e rendere maggiori e meno care le consumazioni; per le quali ragioni può il citato spediente chiamarsi proficuo nel rispetto altresì politico e sociale.

Fatta la parte de’ vantaggi, che a senso nostro ed altrui scor-

    L’agiotage est voisin de la spéculation, mais il ne doit pas étre confondu avec elle; il n’en est que l’abus. "La spéculation proprement dite est légitime, c’est le jeu qui ne l'est pas. Celui-là n’est pas un agioteur qui prendra un intérét dans une entreprise, sous forme d’action, même avec la pensée avouée de s’en défaire au bout de plusieurs années, lorsque, par l’effet du développement régulier des affaires, ces actions auront éprouvé une hausse. Il est un spéculateur habile ou maladroit, heureux ou malheureux, mais il reste irréprochable devant la loi et devant la morale publique". L’agioteur est celai qui place ses capitaux sur les flote mobiles de la bourse, décidé à vendre ses titres d’actions ou de rentes dans le plus bref délai, lorsque par effet de quelque machination, dont il est le complice ou le fauteur, ces titres auront éprouvé une hausse factice. Il donne ainsi à ses opérations à peu près la durée d’une partie à la roulette. A peine les a-t-il entre les mains qu’il s’efforce de s’en dessaisir comme si cela brulait. Celui-là seul mérite le nom de loup cervier, prononcé, il ya quelques années, du haut de la tribune; car il vit au dépens des dupes, il se nourrit de la crédulité publique. Cela posé il est facile de se convaincre que le système de la garantie d’un minimum d’intérét favoriserait la spéculation honnête, tandis que celui de la subvention serait plutôt favorable à l’agiotage». ( M. Chevalier, Cours d’économie politique, 1842-43, leçon huitième, pag. 164). Il giornale francese dei Débats del 22 marzo 1845, ed in alcuni dei successivi numeri, si fece in sostanza pur troppo il difensore dell’aggiotaggio, trattando della questione proposta alla Camera dei Pari dal signor conte Daru, di frenarlo con una legge. Sostenendo impossibile d’impedire il giuoco di borsa, nell’evidente flagrante inosservanza delle leggi attuali; che tendono a prevenire l’abuso delle speculazioni illecite il giornalista ha confessato un’impotenza governativa, molto immorale e dannosa.