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una diramazione detta, strada decretata da Grenoble a Lione pei dipartimenti dell’Isera, del Rodano e dell’Ain suddetto: il governo ginevrino si è tosto occupato di far studiare i punti più convenienti per continuare la breve tratta di strada che mancherebbe da quel confine alla città di Ginevra, ed il luogo più opportuno per la cala di sbarco verso il suo lago.

Aggiungeremo ancora, che, fatte note a Ginevra le disposinoni date dal governo sardo per tentare il gran traforo dell’Alpi dalla Savoia al Piemonte, onde scansare il Moncenisio, i reggitori di quel Cantone ed i suoi abitanti ne sentirono immensa soddisfazione, poichè tosto capirono come fosse loro più conveniente una diretta e pronta comunicazione tra Genova e Ginevra, che tra Ginevra e Marsiglia; e meglio ancora con ambedue quegli emporii del Mediterraneo.

Diremo, finalmente, che, quelle imprese incitando colà la comune simpatia, mentre il governo eleggeva nel Consiglio e nel municipio commissioni per discutere ogni questione relativa, i molti capitalisti di quella città si associavano tra essi, e colle compagnie francesi, per meglio combinare i mezzi d’esecuzione.1

  1. Ecco come il Fédéral del 2 settembre 1845, giornale reputatissimo di Ginevra, espone la cosa ne’ singoli suoi particolari. «On ne souvient qu’il j a quelques mois le Conseil d’État nomina une Commission pour examiner la question de convenance, envisagée à un point de vue général de l’établissement des chemins-de-fer dans notre Canton. Depuis lors, ce qui n’était qu’one éventualité est devenu un projet sérieusement étudié, dont la prochaine réalisation ne parait plus douteuse. »Deux compagnies genévoises-lyonnaises se sont formées pour la oonstruction de chemins-de-fer entre Genève et Lyon; chacune a son tracé: l’une par Bourgoin, l’Isére, etc., l’autre par Nantua, avec embranchement par Bourg et Mâcon sur la direction de Paris. Un moment on a eu lieu de croire que le projet de loi sur le cbemin-de-fer de Paris à Lyon, soumis à la législature française, comprendrait la ligne sur Genève; mais les études de cette ligne n’étaint pas alors suffisamment avancées, et il a fallu ajourner sa presentation; aujourd’hui les études sont, sinon finies, du moins bien près de l’ètre. » D’an autre côté, nous apprenons de Turin que le gouvernement sarde, après des hésitations bien naturelles dans de si vastes entreprises, met actuellement beauooup d’activité à la construction du réseau de chemins-de-fer qu’il a décrété. Les travaux de la ligne de Gènes à Turin viennent d’étre commencés; il aura un embranchement d’Alexandrie au bord du lac Majeur, en touchant la frontière du royaume lombardo-venitien à Vigevano; du lac Majeur les communications avec la Suisse peuvent-être directement établies. L’étude de ce chemin est achevée, et dans ce moment un ingénieur belge, appelé à Turin par le gouvernement pour diriger les chemins-de-fer, est occupé des étndes du percement des Alpes par la vallée d’Oulx et Bardonèche, qui tourne le Mont-Cenis à l’ouest, et rejoindrait pro-