à s’expliquer sur la nécessité d’un plan que tracerait l’administration, et dans lequel seraient approximativement évalués le nombre et l’étendue des chemins de fer qui pourraient être annuellement autorisés, eu égard aux capitaux disponibles, et surtout aux approvisionnemens en bois et en fer qui seraient assurés. Il paraît même que l’attention de la commission sera appelée sur l’opportunité de modifier, quant aux chemins de fer, en vue d’obtenir une exécution plus prompte, divers règlemens des ponts et chaussées, tels que les formes embarrassées et lentes de leur comptabilité, l’obligation où sont les ingénieurs de faire passer leur correspondance avec l’administration centrale par les mains des préfets, et le peu de latitude qui est laissé aux ingénieurs locaux, d’où résulte à chaque instant pour eux le besoin de référer à l’autorité supérieure.