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arte e artisti 225

Providence. Anche in questo volume le notizie e le confessioni son tante. Le lettere della principessa alla Schorn, a proposito di Liszt, sono stranissime. In una del 30 marzo 1870, ella scriveva: Liszt sera bien longiemps absent de Rome. Pour mon cour, c’est une affliction, quoique je m’identifie de loin au plaisir, qu’il aura à entendre son admirable Cantate de Beethoven. E le chiede notizie di lui, e la prega con le più tenere espressioni di assisterlo e di confortarlo. In una lettera dice: Ecrivez-moi encore sur Liszt, chère enfant. Dites-moi s’il est fatigué de son voyage et s’il a déjà épuisé sa provision de force accumulée à Tivoli! Ecrivez-moi, là-dessus, de Nordheim. Là vous aurez le temps.

Il libro della Schorn, che è davvero l’istoria d’un’anima esaltata d’amore, è assai più interessante dell’altro, perchè, più vario, e potrei dire più moderno, riporta alcuni brani caratteristici di lettere della principessa, circa la nuova vita sociale, che si apriva in Roma, dopo il XX settembre. Ella scriveva così: Rome va perdre de plus en plus tout ce qui attachait certains cours à elle. Les jours du Saint-Père sont comptes, et après lui il y aura sans doute ici des moments orageux, auxquels personne ne désire assister..... La vie sociale, le grand monde est tout, naturellement tout débandé. La société est divisée en deux camps. Là où vont les uns, les autres ne vont pas, ce qui donne des tiraillements sans fin. Mais cela ne me dérange pas; il y a de plus tristes choses! E in un’altra lettera del 9 luglio 1875, scriveva: Minghetti est venu bavarder une bonne heure auprès de moi. Pauvre homme! Combien il a vieilli depuis un an! Il est tout courbé, sa figure a déjà tout l’affaiblissement de la vieillesse avancée. Son esprit est toujours vif, mais le corps est atteint à ce point que je me demande s’il recouvrera jamais sa santé d’autrefois. Il m’a dit combien sa femme a été charmée de faire le voyage avec vous..... Il Minghetti era in quell’anno presidente del Consiglio dei ministri, e la Schorn aveva fatto un viaggio in Germania con donna Laura, nel giugno del 1875. Viaggiava con la Minghetti il senatore Francesco Brioschi, di cui la Schorn scrive: Pendant ces quelques jours, à Munich, j’eus de petits différends avec Brioschi. Jamais je n’avais entendu d’homme parler de la religion avec une si grande li-