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La ricerca dell’oscurità | 105 |
prensibili. Udite la prima poesia della raccolta intitolata Arieties oubliées:
C’est l’extase langoureuse,
C’est la fatigue amoureuse,
C’est tous les frissons des bois
Parmi l’étreinte des brises,
C’est, vers les ramures grises,
Le chœur des petites voix.
O le fréle ot frais murmure!
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au cri doux
Que l’herbe agitée expire....
Tu dirais, sous l’eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.
Cette âme qui se lamente
En cette plainte dormante
C’est la nôtre, n’est-ce pas?
La mienne, dis, et la tienne,
Dont s’exhale l’humble antienne
Par ce tiède soir, tout bas?
Che cosa sia codesto choeur des petites voix, e quel cri doux que l’herbe agitée expire, e che voglia dire tutta la poesia, confesso che non sono riuscito a capirlo. Eccovi un’altra ariette:
Dans l’interminable
Ennui de la plaine,
La neige incertaine
Luit comme du sable.