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tion, en envoyant vos Commissaires revétus des pouvoirs nécessaires, il sera, suivant moi, très facile de nons entendre complètement, et de fixer les bases d’un arrangement définitif qui devra nécessairement contenter tout à fait les deux par ties contractantes. Cette déclaration, à laquelle mon secretaire particulier pourra ajouter quelques observations verbales, fera disparaître, j’en suis certain, les fàcheuses préventions qui ont pu exister jusqu’à présent de part et d’autre. Pour mon compte j’ai été, je suis et je serai toujours empressé à dégager la question des nuages qui s’étaient présentes devant moi, de même que, de votre côté, je l’espère, mon langage détruira les derniers doutes qui peuvent encore arrêter le patriotique résultat que vous vous proposez.

Un seul point paraît surtout vous préoccuper; c’est la pensée que nous voulons vous imposez par la force l’obligation de nous recevoir en amis. Amitié et violence s’excluent. Ainsi, il serait inconséquent de notre parte de commercer par vous tirer des coups de canon pour chercher à nous faire accepter comme vos protecteurs naturels. Une pareille contradiction n’entre ni dans mes intentions, ni dans celles du gouvernement de la République Française, de notre armée et de son honorable chef. Ce que le Général Oudinot a dit hier, en ma présence, à la députation romaine chargée de lui offrir, en votre nom, pour ses soldats, un cadeau de 50,000 cigares et de 200 livres de tabac, suffirait certainement pour lever les doutes qui pourraient exister dans certains esprits portés encore à l’hésitation par de déplorables malentendus.