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obtenir une declaration formelle du fait constaté dans notre note du 16: que le institutions par les quelles se régit en ce moment le Peuple Romain sont l’expression libre et spontanée du voeu inviolable des populations légalement interrogées. Le vote, au reste, de l’Assemblée Française vient lui-même implicitement à l’appui du fait que nous affirmons.

En face d’une pareille situation, et sous la menace d’une transaction inadmissible, et de négociations que l’état de nos populations ne provoquait nullement, notre rôle, Monsieur n’était pas douteux. Résister. Nous le divions à notre pays, à la France, à l’Europe entiére. Nous devions, pour remplir un mandat, loyalement donné, loyalement accepté, maintenir à notre pays l’inviolabilitè, autant que cela nous était possible, de son territoire, et des institutions loyalement acclamees, par tous les pouvoirs, par tous les élémens de l’Etat. Nous devions conquérir le temps nécessaire pour en appeler de la France mal informée à la France mieux informée, pour éviter à la Republique-sœur la tâche et les remord qui lui seraient éclus, si precipitamment entràinée par des mauvaises suggestions étrangères, elle s’était, presque à son insu, trouvée complice d’une violence, à la quelle nous ne saurions trouver l’égale, si non en remontant à 1772, au premier partage de la Pologne. Nous devions à l’Europe de maintenir, autant qu’il était en nous, le principe fondamental de toute vie internationale, l’indépendance de chaque peuple en tout ce qui concerne son administration intérieure. Nous le disons sans orgueil: