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rélie ici en une seule pensée presque tous les élemens de l’Etat, vous auriez par vos rapports détruit le seule obstacle possible à la réalisation des nos voeux, le seul doute qui pût encore arréter la France dans l’accomplissement de la noble pensée qui a dicté la resolution de vôtre Assemblée.

Accord, paix intérieure, détermination reflechie, enthousiasme, générosité de conduite, voeu spontané et formel des Municipalités, de la Garde Nationale, des troupes, du peuple, du Gouvernement et de l’Assemblée Souveraine en faveur du régime existant, vous avez, Monsieur, observé tout cela; vous l’avez; Monsieur, redit a la France, et nous avions le droit d’espérer, Monsieur, que parlant au nom de la France, vous aurieuz prononcé des paroles plus rassusantes que celles qui forment votre projet.

L’Assemblée a remarqué la maniere dont les mots Republiques Romaine sont studieusement evitės dans votre premier article. Elle a crû y dèméler une intention défavorable.

Elle a pensé, Monsieur, qu’excepté la plus grande importance que votre nom et vos pouvoirs lui donnaient, il n’y avait presque pas plus en fait de garanties dans votre projet que dans le langage de quelques uns des actes du Général avant la journée du 30 Avril. L’opinion générale du peuple une fois constatée, elle n’a pas pû comprendre l’insistance qu’on met à vouloir briser en visière contre cette opinion par l’occupation de Rome. Rome n’a pas besoin de protection; on n’y combat pas; et si quelqueennemi venait se presenter sous ses murs, elle saurait