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introduzione cxix

metafore, allora correnti. E questo sarebbe lo scopo del Cunto de li Cunti 1!

Ora, chi ha letto le opere italiane del Basile sa che il seicentismo il Basile lo metteva in pratica sul serio, come sul serio lo mise in pratica il Cortese nella sua Rosa. Egli, nel Cunto de li Cunti, scherzava sì, ma scherzava colle sue armi: con quelle armi, che adoprava ordinariamente nella sua vita di scrittore.

Del Basile scrisse anche in alcuni buoni articoli Giuseppe Ferrari, nella Revue des deux mondes del 1840. «Ses personnages, — egli scrive — , paraissent et s’évanouissent comme des rêves; mais quelle-que-soit la bizarrerie des aventures où ils s’engagent, ils gardent constamment cette simplicité, ils entrainent avec cette force, qui n’appartient qu’aux traditions populaires. C’est le peuple qui est le grand magicien et le premier createur de cette fantasmagorie; Basile, en la transportant naïvement dans ses contes, s’est assuré un titre durable à la mémoire de son pays». E nota che il Cunto de li Cunti, piuttosto che al Decamerone, deve paragonarsi alle Mille e una notte: «Et encore cette ressemblance ne repose que sur des traces presque méconnaissables. Les contes orientaux étaient absolument inconnus à Basile; ils n’arrivaient à lui que défigurés par l’imagination populaire. Les épisodes des Mille et une nuits, qu’on rencontre chez Basile, sont toujours réduits à des proportions triviales, et altérés par je ne sais quelle atmosphére de cuisine et de ménage; la fantaisie napolitaine,



  1. Lo Vernacchio, resposta a lo dialetto napoletano, Nap., 1780, cap. IV