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338 | l’imperio degl’incas |
tagliato avevano il lor paese; se tutte queste cose vorremo considerare da una banda, e se vorremo considerare dall’altra come i Peruani, senza aver cognizione delle scienze meccaniche, né di macchina niuna, onde agevolare la manuale fatica, e senza né meno aver l’uso del ferro fecero opere che per la difficoltà, grandezza e sontuosità loro non la cedono alle opere de’ Romani e degli stessi Egizi1, non so quale delle due nazioni, de’ Peruani o de’ Cinesi, si dovrà meritar maggiormente la nostra stima.
Ma la cosa per la quale i Peruani meritano di esser posti al di sopra di qualunque nazione, è un bellissimo provvedimento da essi fatto nel loro imperio, da cui dipende così il privato come il pubblico bene. E questo è intorno alla educazione de’ figliuoli. Non si può dire abbastanza della virtù che ha l’educazione per far di una nazione ciò che più vuole il legislatore, per render valoroso chi è vile, forte chi è debole, e di tristi che sono gli uomini fargli buoni. Ella può far dell’uomo quello che
- ↑ Vedi Essais de Montaigne, liv. III, chap. VI, Des Coches.
Nella fortezza di Cozco ci erano pietre di più di 40 piedi di lunghezza trasportate di paesi assai lontani. Da Cozco a Tumipampa (la distanza è di 400 leghe circa e il paese difficilissimo) trasportarono pietre grossissime per fabbricare un tempio al Sole.
«Il faut avouer malgré cela, que lorsqu’on compare les uns et les autres <les Indiens de diverses contrées> à la peinture admirable qu’en font quelques Historiens, on n’en croit pas ses propres yeux: tout ce qu’on rapporte de leurs talens, des différens établissemens qu’ils avoient, de leurs Loix, de leur Police, deviendroit suspect, s’il étoit possible d’aller contre le témoignage d’un si grand nombre d’auteurs dignes de foi et s’il ne restoit outre cela plusieurs monumens, qui prouvent invinciblement qu’il ne faut pas juger de l’état ancien de ces peuples par celui où nous les voyons maintenant.
On ne peut comprendre comment ils ont pu élever les murailles de leur temple du Soleil, dont on voit encore les restes à Cusco; ces murs sont formés de pierres qui ont 15 à 16 pieds de diamètre, et qui, quoique brutes et irrégulières, s’ajustent toutes si exactement les unes avec les autres, qu’elles ne laissent aucun vuide entr’elles. Nous avons vû les ruines de plusieurs de ces édifices qu’ils nommoient Tambos... Les murailles en sont souvent d’une espèce de granite, et les pierres qui sont taillées, paroissent usées les unes contre les autres, tant les joints en sont parfaits. On remarque encore dans un de ces Tambos quelques mufles qui servent d’ornement, dont les narines qui sont percées soutiennent des anneaux ou boucles qui sont mobiles, quoiqu’ils soient faits de la même pierre. Tous ces édifices étoient situés le long de ce magnifique chemin, qui conduisoit dans la Cordelière de Cusco à Quito, et même en deçà, qui avoit près de 400 lieues de longueur, et dont nous avons souvent suivi les traces»: M. Bouguer, Fig. de la Terre, Relat. abrégée du Voyage etc., art. V, [pp. civ-cv]. Vedi ancora Mémoire de M. de La Condamine sur quelques anciens Monumens du Pérou du temps des Incas, dans le vol. de l’Académie de Berlin, 1746.