Pagina:Leopardi - Epistolario, Bollati Boringhieri, Torino 1998, II.djvu/864

nombre, une couverture particulière, qui n’intlique pas que vous fai- ics partie d’une collection. On mettrait d’abord les Canti, puis les Operette morali. Puis vien- draient les Pensées inédites, et à la fin je ne vois pas pourquoi vous n’ajouteriez pas ces traductions inédites, des quelles vous me parlez. M. Ugoni pense méme qu’il serait utile de réimprimer les Notes cl les introductions qui ornent l’édition de Bologne des Canzoni. Je voudrais moi, voir reproduits toutes les traductions que vous avez insé- rées autrefois dans divers journaux. Mais quant à ce dernier article, il est clair que votre volonté en décidera d’une manière absolue. - Peut-ètre pourrait-on donner les variantes des 3 éditions des Opere. Il me semble que la distance de Paris ne permettra pas que l’on vous envoie les dernières épreuves de la partie des Prose non réimpri- mée à Naples. Il resterait un moyen assez simple. Faites interfolier uvee du papier blanc un exemplaire de l’édition de Florence, et dictez et faites réerire en entier les morceaux dans Icsquels vous ferez pas trop de changements. Je reste ici jusqu’à la fin de Juin. Si vous consentez aux proposi- tions que je viens de vous faire, vous ne m’enverrez probablement votre adhésion qu’avec un exemplaire revu des Canti, et alors adressez-moi votre réponse à Paris, où je serai de retour au plus tard pour le io fuillet. Si toutefois vous avez encore quelques difficultés préliminai- rcs à applanir, écrivez moi à Berne, afin que revenu à Paris je puisse agir en conséquence. Baudry voudrait avoir aussi un Cenno biografico, que vous devriez faire vous-mème, où il vous faudrait donner au moins quelques dates certaines. En tout cas, on vous communiquerait la notice avant de la publier. Il ne faut pas qu’il arrive ce qui est arrivé dans le IIcsperus. Baudry désirerait votre portrait. Qu’en pensez vous? Pour moi, mon excellent et incomparable ami, je désire de tout mon cceur que ces propositions de Baudry vous paraissent acceptables. Vous savez combien je vous suis dévoué, et combien il me serait flatteur de soigner l’édition de vos ceuvres, et de vous faire un nom en France. Vous pouvez compter sur moi. M. Kanngiesser de Breslau a traduit vos Canti' sur l’édition de Florence. Mais je n’ai pas encore vu le livre qui est annoncé dans le catalogue de Pàques de la foire de Leipzig. Adieu, cher et bon ami. Sachez encore qu’etre éditeur de vos ceu- vres, hoc erat in votis. Répondez moi favorablement. Je vous prie de