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Malgré tous les efforts que je me suis donné jusqu’à ce jour je ne suis encore parvenu pour vos papiers qu’à la moitié de ma tàchc. Je vous ai fait de la reputation, mais quant au danari où&è ypu. Et voici où j’en suis. Boissonade a inséré dans le 4' volume de ses Anecdota votre fragment de Libanius rcept póBou. Je vous ai envoyé le 2 de ce mois cette feuille en épreuve par la poste sous bande. L’avez-vous re^u? Boissonade vous cite encore autre part. - Creuzer a re<;u votre Por- phyrius de Vita Plotini et le Saggio sopra gli Errori. Voici ce qu’il m’en dit: «Le Porphyrius me fournira sans doute de Suppléments à mon travail. Malheureusemcnt mon manuscrit est à Oxford. Les observa- tions de votre ami, desquelles je pourrai tirer parti seront imprimées avec son nom sous peu, c. a. d. à la suite dans les Addenda à mon édition de Plotin. - Quant au Saggio, il me semble que les faits en sont connu en Allemagne. Tel qu’il est l’ouvrage déplairait au lecteur aussi bien qu’à l’auteur, et pour le refaire nos Allemands sont trop gauches». - Il me faudra donc attendre jusqu’à ce que je trouve un faiseur de livres pauvre de son propre fond auquel je vendrai le MS. et mème votre nom. Mais il faudra encore se patienter. - M. Bothe' à Mannheim auquel j’ai fait cadeau d’un exemplaire de vos Canti m’écrit qu’il a traduit en allemand deux de vos Canti, l’Adieu de Sap- pho à la vie et le chant du Nomade de l’Asie. Ils paraìtront insérés dans le icr cahier de son Journal pour l’histoire et la poésie contem- poraine que j’éspère recevoir sous peu. Je vous enverrai une copie fidèle et de la traduction et des prolégomènes. J’ai aussi envoyé a M. B. un ex. de vos Operette. M. Bothe me dit: «Votre ami est devenu mon favori; la grande-duchesse douairière de Bade (Stéphanie Beauharnais, je crois) fait des Canti une de ses plus chères lectures». M. Ast auquel j’avais parlé de vous m’a demandé copie de vos obser- vations sur Platon; et m’a mème offert de demander des honoraires à son libraire. Je fais transcrire en ce moment vos notes, mais mon copiste est fort lent, parcequ’il faut copier deux fois, une fois telles qu’elles sont, une seconde fois disposées et arrangées. Je surveille tout uvee le plus grand soin. Routh a donné dans le 2C volume des Reliquiae Sacrae'’ les frag- ments de Jules l’Africain, demanière qu’il ne reste plus guère de neuf à votre beau travail que les Cestes. 11 faut pour tout cela un temps si considérable que la vie se consume à attendre et à espérer. A l’article àBiop-fàvaroi; je vous ai cité pompeusement dans la 3' li- vraison du Thesaurus. - Je vous en ai envoyé par Ma'/.e à l’adresse