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ne dal greco (en vers: précédée d’un Discours littéraire sur Hésiode). Dans le Nuovo Ricoglitore. Milan 1825. 9. Frammento di una traduzione dell’impresa di Ciro descritta da Senofonte (c’est-à-dire de VAnabasis). Je suis très-persuadé que le moment actuel n’est nullement favorable à des spéculations de librairie; j’ai d’ailleurs une con- fiance entière en votre zèle, et vous ne devez pas douter de ma patience. Mais je persiste à croire que la forme de mélanges est la seule sous laquelle mes observations puissent ètre rédigées. Si le titre d’Adversaria ne jouit plus de la faveur publique, on peut en choisir un autre, tei que Spicilegium, Opuscula philolo- gica etc.; mais quant à la forme, je crois impossible d’en trou- ver une autre qui soit applicable. J’avoue que je suis ordinaire- ment peu touché de ces propos: tei ou tei gerire n’est plus à la mode. On le remet à la mode, si l’ouvrage est bon: et si l’ou- vrage est mauvais, la mode ne saurait pas le soutenir. Aussi me semble-t-il que ce ne serait pas entrer dans le monde philologi- que, que de paraitre comme philologue dans un Journal. Au reste ce sera à vous à décider là-dessus en dernier ressort; et soyez sur que votre décision ne peut manquer de me satisfaire entiè- rement. - Je fais extraire de mes pensées les morceaux stricte- ment philologiques, en espérant de vous les faire parvenir par occasion sure. Je vois que c’est peu de chose: il y a quelque note léxicographique, et deux observations sur Théon, qui pourront vous intéresser.2 Pour ce qui est de VEssai sur les erreurs populaires, je con- sentirais à le vendre mème pour le nom, c’est à-dire à ce qu’il fùt publié sous le nom d’un autre; car, croyez-moi, sans le réfon- dre entièrement, il est impossible de le rendre un ouvrage capable de nous faire honneur. Je n’ai plus vu Audin, mais je sais qu’il a regu la lettre de Van-Praet, ainsi que je l’ai dit à M. de Mourawieff, qui doit avoir eu la bonté de vous mander quelque chose de ma part. - MM. Hoqueda' et Vieusseux vous font leurs complimens: le premier a été menacé et presque frappé d’apopléxie; il n’est pas