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autre année. Je vois a cela beaucoup plus d’apparence; mais quoiqu’il en soit, je vous ay toute la même obligation, que si je les avois reçeuës; vu que de vótre côté vous avez parfaitement accompli la commission: vous ne scauriez, Monsieur, me faire un plus grande plaisir, que me donner quelqu’occasìon, de vous témoigner ma éconnoissance. Je vous suis aussi tres-obligé, de m’avoir fait connoitre un’aussi galant’homme, qu’est el Señor Cavallero de Pozo. J’ay cherché des meilleurs Rossignols, et Xanhu 3 quej’ay pû trouver, que je lui envoyerai cetre année. Comme vôtre lettre ne m’a êté rendué, que fort tard, environ deux mois apres l’arrivée du vaissau; je n’ay pas eu tout le tems, que j’aurois souhaité pour les bien choisir. J’y suppliray l’année, qui vient. Par la même raison je ne vous envoyerai point cette année de tasses pour le chocolat: je n’en ay point vû a Canton de fines, telles que vous les souhaitez. Il y en a quantité de grossieres, mais il est inutile de vous en faire l’emplette. J’ ay êcrit pour en faire venir de Kiangsì; Dieu aidant, je vous l’envoyeray l’année, qui vient, par la voye, que vous me marquez, du P. Tutio; et j’espére, que vous en serez content: mais pour mois, je ne le seray pas, si vous ne m’ordonnez quelqu’autre chose, pour vôtre service. Comment puis-je assez rêconnoitre la bonté, que vous avez, non seulement de vouloir bien porter mes lettres en Europe, mais encore de vous donner tant de peine, pour me faire avoir des paviots; et pour m’envoyer du Kinkina de la nouvelle Espagne? et marquant


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