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On s’explique maintenant le paradoxe que j’indiquais tantôt. Certains biens n’ont aucune valeur, quoiqu’ils servent a satisfaire des besoins vitaux: c’est que nous en sommes très abondamment pourvus, si abondamment, que nous ne souffririons aucunement d’en céder une petite quantité. Et l’on peut comprendre aussi ce fait d’observation, connexe au précédent, que la valeur ''totale'' d’un bien diminue — cela arrive à partir d’un certain point — quand la quantité en augmente.
On s’explique maintenant le paradoxe que j’indiquais tantôt. Certains biens n’ont aucune valeur, quoiqu’ils servent a satisfaire des besoins vitaux: c’est que nous en sommes très abondamment pourvus, si abondamment, que nous ne souffririons aucunement d’en céder une petite quantité. Et l’on peut comprendre aussi ce fait d’observation, connexe au précédent, que la valeur ''totale'' d’un bien diminue — cela arrive à partir d’un certain point — quand la quantité en augmente.


Comment un individu qui, par son trajrail ou avec son argent, peut se procurer des biens divers réglera-t-il ses acquisitions? Qu’est-ce du moins que son intérêt lui prescrit? Cet intérêt lui prescrit — c’est là une chose bien évidente, et même une tautologie — de se procurer ces biens qui lui seront le plus utiles, et de se les procurer en toile quantité que son bien-être soit porté au plus haut point. Il suit de là que les utilités marginales des biens qu’il se procurera, pour des dépenses, des sacrifices égaux, devront être égales autant que possible. Il faudra, si possible, que l’utilité marginale des aliments que je me procure avec une heure de travail ou avec un franc soit égale à l’utilité marginale de ce que je me procure, avec une heure de travail ou avec un franc, en fait de vêtements, de moyens de chauffage, etc.
Comment un individu qui, par son travail ou avec son argent, peut se procurer des biens divers réglera-t-il ses acquisitions? Qu’est-ce du moins que son intérêt lui prescrit? Cet intérêt lui prescrit — c’est là une chose bien évidente, et même une tautologie — de se procurer ces biens qui lui seront le plus utiles, et de se les procurer en toile quantité que son bien-être soit porté au plus haut point. Il suit de là que les utilités marginales des biens qu’il se procurera, pour des dépenses, des sacrifices égaux, devront être égales autant que possible. Il faudra, si possible, que l’utilité marginale des aliments que je me procure avec une heure de travail ou avec un franc soit égale à l’utilité marginale de ce que je me procure, avec une heure de travail ou avec un franc, en fait de vêtements, de moyens de chauffage, etc.


De ce qui précède, il résulte que l’utilité marginale des biens est plus basse pour ceux qui ont beaucoup de biens, pour ceux qui sont riches que pour ceux qui sont pauvres. Une livre de pain, un litre de vin ajoutent moins au bienêtre du riche qu’à celui du pauvre. En ce sens, la valeur du pain ou du vin est moindre pour le riche. Mais en même temps, s’il s’agit d’obtenir des biens par l’échange — {{Pt|moyen-|}}
De ce qui précède, il résulte que l’utilité marginale des biens est plus basse pour ceux qui ont beaucoup de biens, pour ceux qui sont riches que pour ceux qui sont pauvres. Une livre de pain, un litre de vin ajoutent moins au bien-être du riche qu’à celui du pauvre. En ce sens, la valeur du pain ou du vin est moindre pour le riche. Mais en même temps, s’il s’agit d’obtenir des biens par l’échange — {{Pt|moyen-|}}