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XII PROEMIO.


<ref>( attraction plus ou moina heureuse; il y eut fusion et, partant, confusion. c Nous disons poids et peser, au lieu de dire pois et poiser comme les gens <de PIIe-de-France, ou peis et peser, comme les gens de Normandie. On ( ne peut dono pas qualificr d’enrichissement ce qui alors se passa dans la Sangue francaise. Puis, quand elle fut pleinement formée, quand elle eut ’rejeté loin d’elle les patois comme des parents humbles et éloignés dont c elle rougissait, il se manifesta un dégoùt superbe pour ce qui n’était pas ’de rusage restreint et raffinò. cc Si ces scrupuleux, dit Chifflet dans la "dixième édition de sa grammaire (1697), qui sont toujours aux écoutes "pour entendre si un mot est moins en usage dans la bouche des dames "de cette année que Fautre, continuent à crier: ce mot commence à vieil- "fo’r, et qu’on les laisse fair e, dans peu de temps notre langue se trouvera "détroussée comme un voyageur par des brigands. " Ce fut en effet un c travers de cette époque de retrancher ce qui vieillissait et ce que le cé- ( nacle óiégant et spirituel n’admettait pas. Des débris de tout cela sont <con8erves dans les patois. Et ce serait une affaire de goùt et de tact, et, ( dès lors, non indigne de PAcadémic francaise et de son Dictionnaire, de c reprendre ce qui peut étre repris, c’est-à-dire ce qui, se comprenant sans ( peine, et étant le mieux dans l’analogie de la langue act nelle, a la marf que de la précision et de l’élégance.’ Ib., II 101-3.</ref>fronti fra la parola che hanno spontanea i Littré o i Renan, con
<ref>( attraction plus ou moina heureuse; il y eut fusion et, partant, confusion. c Nous disons poids et peser, au lieu de dire pois et poiser comme les gens <de PIIe-de-France, ou peis et peser, comme les gens de Normandie. On ( ne peut dono pas qualificr d’enrichissement ce qui alors se passa dans la Sangue francaise. Puis, quand elle fut pleinement formée, quand elle eut ’rejeté loin d’elle les patois comme des parents humbles et éloignés dont c elle rougissait, il se manifesta un dégoùt superbe pour ce qui n’était pas ’de rusage restreint et raffinò. cc Si ces scrupuleux, dit Chifflet dans la "dixième édition de sa grammaire (1697), qui sont toujours aux écoutes "pour entendre si un mot est moins en usage dans la bouche des dames "de cette année que Fautre, continuent à crier: ce mot commence à vieil- "fo’r, et qu’on les laisse fair e, dans peu de temps notre langue se trouvera "détroussée comme un voyageur par des brigands. " Ce fut en effet un c travers de cette époque de retrancher ce qui vieillissait et ce que le cé- ( nacle óiégant et spirituel n’admettait pas. Des débris de tout cela sont <con8erves dans les patois. Et ce serait une affaire de goùt et de tact, et, ( dès lors, non indigne de PAcadémic francaise et de son Dictionnaire, de c reprendre ce qui peut étre repris, c’est-à-dire ce qui, se comprenant sans ( peine, et étant le mieux dans l’analogie de la langue act nelle, a la marf que de la précision et de l’élégance.’ Ib., II 101-3.</ref>fronti fra la parola che hanno spontanea i Littré o i Renan, con