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d’hypothèses pour expliquer ce phénomène. Mais, lorsqu’on y regarde de près, on s’aperçoit qu’aucune de ces hypothèses explique rien, et qu’aucun effort a jamais été fait pour en tirer une explication qui se tienne. Si l’on n’a pas résolu le problème, cela provient surtout de ce qu’on n’a pas su le poser. On a cherché à déterminer quel est le mécanisme physiologique du sommeil; mais comme on ne s’était jamais demandé ce qu’est le sommeil, si oui ou non il a un rôle, on a passé sans les voir à côté de faits très importants et qui crèvent les yeux. Avant d’énumérer ces faits, jetons un coup d’œil très rapide sur les diverses théories proposées jusqu’ici<ref>Pour plus de détails, voir mon ''Esquisse d’une théorie biologique du sommeil'', p. 247 et suiv. ''Archives de Psychologie'', tome IV, et publiée à part chez Kündig, Genève, 1905.</ref>.
d’hypothèses pour expliquer ce phénomène. Mais, lorsqu’on y regarde de près, on s’aperçoit qu’aucune de ces hypothèses explique rien, et qu’aucun effort a jamais été fait pour en tirer une explication qui se tienne. Si l’on n’a pas résolu le problème, cela provient surtout de ce qu’on n’a pas su le poser. On a cherché à déterminer quel est le mécanisme physiologique du sommeil; mais comme on ne s’était jamais demandé ce qu’est le sommeil, si oui ou non il a un rôle, on a passé sans les voir à côté de faits très importants et qui crèvent les yeux. Avant d’énumérer ces faits, jetons un coup d’œil très rapide sur les diverses théories proposées jusqu’ici<ref>Pour plus de détails, voir mon ''Esquisse d’une théorie biologique du sommeil'', p. 247 et suiv. ''Archives de Psychologie'', tome IV, et publiée à part chez Kündig, Genève, 1905.</ref>.


A) - '''Théories circulatoires.''' — Certains physiologistes ont constaté que le sommeil est accompagné d’une ''anémie'' cérébrale ({{AutoreCitato|Johann Friedrich Blumenbach|Blumenbach}}, 1795; {{AutoreCitato|Franciscus Donders|Donders}}, 1854; {{AutoreCitato|Adolf Kussmaul|Kussmaul}} et {{AutoreCitato|Adolf Tenner|Tenner}}; {{AutoreCitato|Arthur Edward Durham|Durham}}; {{AutoreCitato|William Alexander Hammond|Hamond}}; {{AutoreCitato|Claude Bernard|Cl. Bernard}}; {{AutoreCitato|Charles Émile François-Franck|Franck}}, {{AutoreCitato|Ivan Tarchanov|Tarchanoff}}, {{AutoreCitato|Auguste Salathé|Salathé}}, {{AutoreCitato|Walther Flemming|Fleming}}; {{AutoreCitato|William Henry Howell|H. Owell}}, 1897; {{AutoreCitato|Alfred Lehmann|Lehmann}}, 1899). Mais d’autres savants ont au contraire observé pendant cet état une ''hypérémie'' de l’encéphale ({{AutoreCitato|Bedford Brown|Brown}}, 1860; {{AutoreCitato|Jean-Baptiste Langlet|Langlet}} et {{AutoreIgnoto|Kennedy}}; {{AutoreCitato|Angelo Mosso|Mosso}}; {{AutoreCitato|Adalbert Czerny|Czerny}}, 1896). D’autres enfin n’ont pas trouvé de parallélisme constant entre la circulation cérébrale et le sommeil ({{AutoreCitato|Alfred Vulpian|Vulpian}}, {{AutoreCitato|Charles Brown-Sequard|Brown-Séquard}}; {{AutoreCitato|Charles Robert Richet|Richet}}, {{AutoreIgnoto|Mays}}, {{AutoreCitato|Leonard Erskine Hill|Hill}}, {{AutoreCitato|James Cappie|Cappie}}, {{AutoreCitato|Gaetano Rummo|Rummo}} et {{AutoreCitato|Andrea Ferrannini|Ferranini}}, {{AutoreIgnoto|Makenzie}}). {{AutoreCitato|Korbinian Brodmann|Brodmann}} (1902) a constaté que l’assoupissement est caractérisé par une notable et soudaine augmentation, le réveil par une diminution, du volume du cerveau.
A) - '''Théories circulatoires.''' — Certains physiologistes ont constaté que le sommeil est accompagné d’une ''anémie'' cérébrale ({{AutoreCitato|Johann Friedrich Blumenbach|Blumenbach}}, 1795; {{AutoreCitato|Franciscus Donders|Donders}}, 1854; {{AutoreCitato|Adolf Kussmaul|Kussmaul}} et {{AutoreCitato|Adolf Tenner|Tenner}}; {{AutoreCitato|Arthur Edward Durham|Durham}}; {{AutoreCitato|William Alexander Hammond|Hamond}}; {{AutoreCitato|Claude Bernard|Cl. Bernard}}; {{AutoreCitato|Charles Émile François-Franck|Franck}}, {{AutoreCitato|Ivan Tarchanov|Tarchanoff}}, {{AutoreCitato|Auguste Salathé|Salathé}}, {{AutoreCitato|Walther Flemming|Fleming}}; {{AutoreCitato|William Henry Howell|H. Owell}}, 1897; {{AutoreCitato|Alfred Lehmann|Lehmann}}, 1899). Mais d’autres savants ont au contraire observé pendant cet état une ''hypérémie'' de l’encéphale ({{AutoreCitato|Bedford Brown|Brown}}, 1860; {{AutoreCitato|Jean-Baptiste Langlet|Langlet}} et {{AutoreIgnoto|Kennedy}}; {{AutoreCitato|Angelo Mosso|Mosso}}; {{AutoreCitato|Adalbert Czerny|Czerny}}, 1896). D’autres enfin n’ont pas trouvé de parallélisme constant entre la circulation cérébrale et le sommeil ({{AutoreCitato|Alfred Vulpian|Vulpian}}, {{AutoreCitato|Charles Brown-Sequard|Brown-Séquard}}; {{AutoreCitato|Charles Robert Richet|Richet}}, {{AutoreCitato|Karl Mays|Mays}}, {{AutoreCitato|Leonard Erskine Hill|Hill}}, {{AutoreCitato|James Cappie|Cappie}}, {{AutoreCitato|Gaetano Rummo|Rummo}} et {{AutoreCitato|Andrea Ferrannini|Ferranini}}, {{AutoreCitato|John Cumming Mackenzie|Makenzie}}). {{AutoreCitato|Korbinian Brodmann|Brodmann}} (1902) a constaté que l’assoupissement est caractérisé par une notable et soudaine augmentation, le réveil par une diminution, du volume du cerveau.


B) - '''Théories neuro-dynamiques.''' — On peut subdiviser ces théories en 4 groupes:
B) - '''Théories neuro-dynamiques.''' — On peut subdiviser ces théories en 4 groupes: