Pagina:Neera - Il secolo galante, Milano, 1906.djvu/79


madamigella aïssé 73


se si pensa che, severa con se stessa, ella non si era mai data pace del suo unico peccato, e precisamente in quegli ultimi anni della sua esistenza si sentiva più che mai tormentata dal bisogno di redenzione. Le lettere alla Calandrini vi alludono spesso: «Je passe sous silence mes remords; ma raison m’en fait naitre; Lui et ma passion les étouffent. Quelques rayons d’espéranc? d’une fin, d’une conclusion, aident bien à m’égarer, mais il n’est pas en mon pouvoir de les abandonner.»

E altrove: «Vous me trouvez trop sensible et trop peu détachée; mais qu’il est difficile d’éteindre une passion aussi violente et qui est entretenue par le retour le plus tendre, le plus vif, le plus flattcur! Mais, madame, les efforts que je fais, aidée de la giace, me feront surmonter toutes mes faiblesses.» Più avanti ancora: «Enfin, madame, soyez récompensée de vos bonnes oeuvres. Je me rends à mon Créateur. Je travaille de très bonne foi à me défaire de ma passion et je suis très résolue à abandonner mes erreurs. Si vous perdez la personne du monde qui vous est la plus attachée, songez que vous avez travaille à la rendre